Dominique Palmé

Traductrice, depuis le milieu des années 1980, d’auteurs japonais modernes et contemporains : Inoue Yasushi (Le loup bleu), Uno Chiyo (Confession amoureuse et Ohan), Yoshimoto Banana (notamment Kitchen et Dur, dur) – cela, « à quatre mains » avec Kyōko Satō ; Ōe Kenzaburō (Notes de Hiroshima), mais aussi les poètes Ōoka Makoto (Dans l’océan du silence, Citadelle de lumière…) et Tanikawa Shuntarō (Les anges de Klee, L’ignare). Outre la poésie, son principal « cheval de bataille » est devenu, au fil des années, Mishima Yukio, dont elle a traduit notamment la correspondance avec Kawabata Yasunari, et les romans Confessions d’un masque, La Musique et Vie à vendre. Pratique également le surtitrage de pièces de théâtre nô et de kyōgen (Maison de la Culture du Japon à Paris, TNP de Villeurbanne, Théâtre du Soleil).

Lauréate pour sa traduction de L’été de Nakamura Shin’ichirō (Éditions Philippe Picquier-Unesco, 1993) du Prix de traduction littéraire de la Fondation Konishi pour les Échanges Internationaux (1995), ainsi que du Prix FIT-Unesco de traduction littéraire (1996).

Membre du jury du Prix Konishi de traduction littéraire depuis 2006, et du Grand Prix de traduction de la ville d’Arles entre 2008 et 2015.

Auteure de Chansons pour l’enfance : un poète japonais, Kitahara Hakushū (Paris, POF, 1982).