Oyamada Hiroko est née à Hiroshima en 1983. Après avoir étudié la littérature japonaise à l’université, elle travaille dans le milieu de l’édition, puis comme vendeuse chez un opticien et enfin comme intérimaire dans une filiale d’un constructeur automobile. Elle publie en 2010 L’Usine, roman en partie inspiré par son expérience professionnelle et pour lequel elle reçoit le prix Shinchō attribué aux jeunes auteurs. Son second roman, Le Trou (Ana, 2014), reçoit le prix Akutagawa. En parallèle, elle publie nombre de nouvelles qui sont ensuite rassemblées en recueils. Certaines de ses œuvres ont été traduites en anglais, en coréen et en français.

Le lecteur de ses récits est plongé tout comme les personnages dans un univers quotidien et banal d’où sourd une « inquiétante étrangeté » proche de l’univers fantastique. C’est ce léger décalage qui lui permet d’appréhender avec acuité la réalité contemporaine du Japon.

En français : L’Usine, roman traduit du japonais par Silvain Chupin, Christian Bourgois, 2021


Présentation par Vincent Brancourt, avril 2021
Crédit photo : Bungeishunju Ltd.